Bel échange autour de sa pièce Madame Pylinska ou le mystère de Chopin et son dernier livre, Journal d’un amour perdu
Tous les articles par Claire de Castellane
La peintre Fabienne Verdier dans Signature musicale
Franck Amsallem Quartet – Sortie du disque Gotham Goodbye
Bel article de Thierry Docmac, dans Paris Move :
Franck Amsallem a passé une vingtaine d’année aux USA, collaborant avec les plus grands artistes de la planète jazz, dont Gerry Mulligan, Charles Lloyd, Joshua Redman, Maria Schneider, Harry Belafonte et bien d’autres encore… et collectionnant les récompenses comme des petits pains. Comme son nom l’indique, “Gotham Goodbye”, cet album est un clin d’oeil à ses années passées aux États-Unis, sa vision d’un jazz qui prend ses racines dans les clubs de jazz en résonnance à tous ces artistes que Franck a côtoyés. C’est ainsi que sur le deuxième titre de cet album on s’attend à tout moment à voir surgir Gerry Mulligan. C’est dire combien la musique de Franck Amsallem vous enthousiasme, vous séduit et vous attire vers elle.
“Gotham Goodbye” n’a rien de classique. Cet album est plein de belles surprises, de rythmes qui “décoiffent”, et une vision très personnelle de Franck sur le jazz, comme autant de photos qui ont rempli sa malle à souvenirs au fil des années. Mais peut-on vraiment quitter “Gotham”? A l’évidence, c’est non, car on ne se remet pas aussi facilement d’un long séjour aux USA qui laisse en vous une empreinte bien réelle et change vos habitudes et votre perception des choses. Le jazz de Franck Amsallem en est une parfaite illustration, il n’a rien d’européen, avec ses 9 compositions originales, d’une exigence et d’une beauté à vous couper le souffle.
N’oublions pas de saluer ces merveilleux musiciens qui accompagnent Franck Amsallem sur cet album: Irving Acao (saxophone tenor), Viktor Nyberg (contrebasse) et Gautier Garrigue (batterie)
Alors ne soyez pas surpris de voir la rédaction de Paris-Move et de Bayou Blue Radio avoir un grand coup de cœur pour cet album. A l’évidence, le monde du jazz actuel est une source d’inspiration et de qualité d’œuvres incomparables, car il se nourrit des influences du monde et sait parfaitement les digérer.
Thierry Docmac
Bayou Blue Radio – Paris-Move
PARIS-MOVE, August 15th 2019
Michel Legrand nous a quittés samedi 26 janvier 2019 au petit matin
Michel Legrand nous a quittés, samedi 26 janvier au petit matin.
Il a tiré sa révérence avec élégance, après un final en apothéose à la Philharmonie de Paris.
Nous transmettons à son épouse Macha Méril nos plus sincères condoléances et tous nos vœux de courage.
C’était un grand Monsieur, qui écrivait de la musique savante au service de tous.
Il disait ne pas craindre la mort, mais avoir le trac, comme avant de monter sur scène …
Michel Legrand – Sans demi-mesure | ARTE
Dans un même élan virtuose, il est passé de l’arrangement à la composition, du jazz au classique, de la Nouvelle Vague à Hollywood, où il remportera trois Oscars. Un portrait jubilatoire de Michel Legrand, musicien aux carrières multiples.
Il se produira en Piano solo le 21 février au Théâtre des 3 Pierrots à Saint Cloud.
Pour réserver : 01 46 02 74 44 du lundi au jeudi de 13h30 à 18h (17h pendant les vacances scolaires)- www.3pierrots.fr – Mail : 3pierrots@saintcloud.fr
Goran Filipec – Récital et soutenance de thèse au CNSM
Mercredi 14 novembre à 19h
Récital associé à la soutenance
Conservatoire de Paris – Espace Maurice Fleuret
+33 (0)1 40 40 45 45
209, av Jean Jaurès
75019 Paris
Métro Porte de Pantin (ligne 5)
Tram T3 (Porte de Pantin – Parc de la Villette)
Autobus 75, 151 et PC (Porte de Pantin)
Parking Q-Park Philharmonie, 185 Boulevard Sérurier (Porte de Pantin) 75019 Paris
Station Vélib devant le Conservatoire
FRANZ LISZT
Grandes études de Paganini
FERRUCCIO BUSONI
Introduzione e capriccio (Paganinesco)
MICHAEL ZADORA
Eine Paganini-Caprice
IGNAZ FRIEDMAN
Études sur un thème de Paganini op. 47b
Jeudi 15 novembre à 14h
Soutenance publique de thèse
Conservatoire de Paris – Salon Vinteuil
Paganini au piano : Franz Liszt, Ferruccio Busoni, Michael Zadora, Mark Hambourg, Ignaz Friedman et la « grande manière »
Direction des études musicales et de la recherche
Goran Filipec, piano
Jean-Pierre Bartoli, directeur de recherche Paris-Sorbonne
Denis Pascal, professeur référent Conservatoire
Léger au front part en tournée
Après le succès de la représentation au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet dimanche 22 octobre, le spectacle Léger au front part en tournée dans la région Grand-Est.
Il sera le 18 novembre à Saint Jean d’Ormont, dans le cadre du festival des Abbayes de Lorraine (88), et le 22 novembre à l’Opéra de Reims.
Merci au Département de la Marne, à la Région Grand-Est, à la Mission du Centenaire et à la Spédidam pour leur soutien.
La terre est gracieusement mise à disposition par la société Imérys.
Crédits photos : Sylvia Lacaisse.
Léger au front – Article de Télérama
Synopsis
A travers les lettres qu’il adressa à son ami Poughon, regard sur la Première Guerre mondiale, telle que la vécut le peintre Fernand Léger, alors brancardier.
Télérama
La critique par Eléonore Colin
« Mon cher vieux, la guerre actuelle est devenue une guerre vache, dure. Une guerre de défensive, de tranchées, d’attaques et de contre-attaques pour gagner péniblement trente mètres », écrit Fernand Léger à son ami Louis Poughon en octobre 1914. A 33 ans, ce pionnier du cubisme vient d’être mobilisé comme sapeur réserviste, puis brancardier. Jusqu’en 1917, il fera l’expérience terrifiante du front ardennais : « Je crois que j’aurai toujours le goût âcre et fade du sang tiède. J’en étais plein. » Chaque jour, la pluie, la boue, la peur au ventre, l’ennui, le désespoir, l’agonie et la mort assombrissent davantage son cauchemar éveillé. Léger entreprend alors d’immortaliser ses compagnons d’infortune sur du papier d’emballage avec un procédé graphique et une abstraction proches de sa période « Contrastes de formes » (dont Soldats jouant aux cartes).
[…]
Une lecture vibrante de sa correspondance de guerre, mise en scène en 2008 par l’acteur Jacques Gamblin avec le sculpteur Patrice Alexandre et le compositeur David Chaillou, illustre au détour le désarroi croissant de Fernand Léger. Durant trois ans, son crayon comme sa plume n’auront cessé de dépeindre l’enfer des tranchées avec un réalisme crépusculaire et un humanisme prodigieux à l’égard de ses âmes damnées.
Léger au front – le 21 octobre à l’Athénée
Le 21/10/2018 à 15h au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet
Formule brunch également possible :
http://www.forumsirius.fr/orion/athenee.phtml?seance=3904
Texte d’après la correspondance de guerre (1914-1917) de Fernand Léger
Sur une idée du sculpteur Patrice Alexandre
Co-mise en scène et adaptation des lettres de Jacques Gamblin
Musique de David Chaillou
Avec le comédien Olivier Balazuc et le sculpteur Patrice Alexandre
production et diffusion : Claire de Castellane/Castel Production I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Une performance polymorphe mêlant en direct musique, sculpture et littérature.
Tentons de résumer : parti au front de la Première Guerre mondiale, un peintre se fait écrivain, comme nous le fait entendre un acteur devenu lecteur, accompagné par trois musiciens, et bientôt métamorphosé en statue de boue, suivant le projet spectaculaire imaginé par un sculpteur et un metteur en scène.
Disons-le peut-être autrement : dans une performance polymorphe, le sculpteur Patrice Alexandre, le comédien Olivier Balazuc, le compositeur David Chaillou et Jacques Gamblin metteur en scène font entendre les lettres, désespérées et combatives tout ensemble, écrites par Fernand Léger du fond des tranchées de l’Argonne. “Quand on met de la terre sur un être, on ne l’habille pas, peut-être qu’on le dénude”, expliquent les auteurs, attachés à présenter “la transformation sous nos yeux d’un homme libre et vivant en un être peu à peu englouti par la terre, une statue de boue, un monument aux morts.”
« [Cette] lecture vibrante de sa correspondance de guerre, mise en scène par l’acteur Jacques Gamblin avec le sculpteur Patrice Alexandre et le compositeur David Chaillou, illustre au détour le désarroi croissant de Fernand Léger. Durant trois ans, son crayon comme sa plume n’auront cessé de dépeindre l’enfer des tranchées avec un réalisme crépusculaire et un humanisme prodigieux à l’égard de ses âmes damnées. » – Télérama –
Michel Legrand – Concert le 16 octobre au Salmanazar
Le 16 octobre à 20h30 au Salmanazar à Épernay
Michel LEGRAND, piano
Pierre BOUSSAGUET, contrebasse
De Maurice Chevalier à Henri Salvador pour la chanson, de Miles Davis à Bill Evans pour le Jazz, d’Agnès Varda à Jean-Luc Godard pour la musique de film, Michel Legrand aura travaillé pour et avec les plus grands artistes de la scène internationale du 20ème siècle. Mais, c’est sa rencontre avec Jacques Demy au tournant des années 60 et l’émergence de la Nouvelle Vague qui sera pour lui décisive. Avec Lola (1961), Les Parapluies de Cherbourg (1964), Les Demoiselles de Rochefort (1967), Peau d’âne (1970), ils inventent et incarnent tous les 2 un genre nouveau, la comédie musicale « à la française ».
Inutile de présenter plus longuement Michel Legrand, ses 3 oscars, ses 2 Palmes d’Or, son Golden Globe, le parcours de l’artiste est connu et reconnu de tous. Accompagné d’un contrebassiste, c’est cette vie incroyable qu’il vient nous raconter en musique, en toute intimité, en revisitant au piano ses plus grands chefs-d’oeuvres.
En partenariat avec l’Association des amis de la musique d’Épernay et Musiques en Champagne