Léger au front – le 21 octobre à l’Athénée

Le 21/10/2018 à 15h au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet

Formule brunch également possible :
http://www.forumsirius.fr/orion/athenee.phtml?seance=3904

Texte d’après la correspondance de guerre (1914-1917) de Fernand Léger
Sur une idée du sculpteur Patrice Alexandre
Co-mise en scène et adaptation des lettres de Jacques Gamblin
Musique de David Chaillou

Avec le comédien Olivier Balazuc et le sculpteur Patrice Alexandre

production et diffusion : Claire de Castellane/Castel Production I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet


Une performance polymorphe mêlant en direct musique, sculpture et littérature.

Tentons de résumer : parti au front de la Première Guerre mondiale, un peintre se fait écrivain, comme nous le fait entendre un acteur devenu lecteur, accompagné par trois musiciens, et bientôt métamorphosé en statue de boue, suivant le projet spectaculaire imaginé par un sculpteur et un metteur en scène.

Disons-le peut-être autrement : dans une performance polymorphe, le sculpteur Patrice Alexandre, le comédien Olivier Balazuc, le compositeur David Chaillou et Jacques Gamblin metteur en scène font entendre les lettres, désespérées et combatives tout ensemble, écrites par Fernand Léger du fond des tranchées de l’Argonne. “Quand on met de la terre sur un être, on ne l’habille pas, peut-être qu’on le dénude”, expliquent les auteurs, attachés à présenter “la transformation sous nos yeux d’un homme libre et vivant en un être peu à peu englouti par la terre, une statue de boue, un monument aux morts.”


« [Cette] lecture vibrante de sa correspondance de guerre, mise en scène par l’acteur Jacques Gamblin avec le sculpteur Patrice Alexandre et le compositeur David Chaillou, illustre au détour le désarroi croissant de Fernand Léger. Durant trois ans, son crayon comme sa plume n’auront cessé de dépeindre l’enfer des tranchées avec un réalisme crépusculaire et un humanisme prodigieux à l’égard de ses âmes damnées. » – Télérama –