Kaléidoscope, concert & création lumière

Création le 30 juin à l’église de la Croix Saint Ouen (60610)

Elsa GRETHER, violon
Gaëlle de MALGLAIVE, conception lumineuse

Ce concert est une commande du Festival des Forêts

Buffet à partir de 20h – Concert à 22h


Les effets de lumières créés par Gaëlle de Malglaive, inspirés par la silhouette de la violoniste, les mouvements de l’archet, l’ombre portée de l’instrument, les voûtes du monument… épouseront les multiples facettes du programme inédit imaginé par Elsa Grether : un kaléidoscope à la fois visuel et musical.

Jean-Sébastien BACH : Chaconne de la 2ème Partita en ré mineur
TON-THÂT-TIET : Métal Terre Eau
Eugene YSAŸE : Sonate n°3 Ballade op.27
Isaac ALBENIZ : Asturias (Leyenda)
Philippe HERSANT : Chants du sud (extraits)
Arthur HONNEGER : Sonate (4 mouvements)
Niccolo PAGANINI – Nathan MILSTEIN : Paganiniana

LA CROIX SAINT OUEN
La légende veut que le bon et célèbre roi Dagobert, chassant en forêt de Cuise, aperçut une croix lumineuse dessinée sur le sol et décida de fonder la basilique de Sainte Croix. On défrichât, sous la direction du ministre royal Ouen, cette partie de la forêt. Ainsi situé près de terres labourables et richement doté par le souverain en bois, le monastère connut un grand renom, notamment grâce à la réputation de son fondateur, mais, aussi, pour les miracles qui s’y seraient produits. Après la mort de l’évêque et sa canonisation, les religieux décidèrent de lui dédier l’abbaye construite vers 630, qui prit donc le nom de La Croix Saint Ouen et autour de laquelle commença à grandir un village.
Bien que plusieurs fois incendié, détruit et reconstruit, le village ne cessa pas de s’étendre. Durant de nombreuses années, les seuls revenus furent ceux que peuvent apporter l’exploitation de la forêt, de la pêche et de l’agriculture, mais, dans la seconde moitié du XIXe siècle, arriva enfin le développement des machines, des scieries et des usines de transformation du bois (jouets, talons, caisses…).
Vers 1880, une nouvelle activité vit le jour : l’élevage et l’entraînement des chevaux, avec la première écurie de course dans l’ancien relais de Poste. On en retrouve aujourd’hui les traces, dans le château du Bac, où les box existent toujours, ou avec l’ancien manège devenu Salle des Fêtes.